Zina Daoudia, de son vrai nom Hind Lhanouni, est née en 1977 à Casablanca. Daoudia, également connue sous le nom de Cheba Zina, rencontre son public très jeune. En effet, à seulement 9 ans, Zina Daoudia chante déjà et bien que cela soit très mal vu à l'époque, elle persévère néanmoins et se donne corps et âme à la musique, enchainant les performances lors de mariages et autres célébrations.
C'est grâce à sa témérité que Zina Daoudia se fait finalement remarquer un jour par un chanteur de Raï, qui, tombant en pamoison devant sa voix, lui fait enregistrer son premier album Raï qui inclura des titres comme « La Ya Amel », « Rah Li Rah », « Chrabe El Katel » ou encore « Majnouna Bik ».
Galvanisée par un succès immédiat, Zina Daoudia se lance alors dans la musique « Chaabi » et se place rapidement comme une concurrence sérieuse pour des artistes tels que Stati, Senhaji ou encore Daoudi. C'est là que Cheba Zina change de nom pour devenir Zina Daoudia.
Il est bon de noter que Zina Daoudia est la seule femme à maîtriser la « Aita » dans le milieu et son style original et moderne fait grimper sa popularité puisque le public marocain raffole de la jeune femme. Daoudia s'initie même au violon afin de prouver qu'elle peut très bien faire aussi bien et même mieux qu'un homme dans un genre de musique jugé par beaucoup comme étant un domaine machiste.
Zina Daouida enchaine les concerts partout en Europe et en Amérique, rencontrant son public au delà des frontières de son Maroc natal. Un public qui en redemande et ne se lasse pas de Daoudia et de son violon. Elle se produit aux côtés de Ehab Tawfik et de Cheb Khaled en 2006 lors de concerts événements.
Aujourd'hui reconnue comme l'une des plus grandes stars du Chaabi, Zina Daoudia a su se faire une place dans le cœur des mélomanes du monde grâce à des paroles vraies et des rythmes entrainant dont il est difficile de se lasser. Réel symbole de la femme marocaine moderne et indépendante, Zina Daoudia s'inscrit également parmi les plus grandes voix du Chaabi à jamais.
Le répertoire de Zina Daoudia, très riche, inclut plusieurs titres dont « Lala Wlala », « Lmima », « Lila Nrobelha », « Samawi » ou encore « Tbadelti », « Wach Ghir Ana » et « Wah 3ini ».