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dimanche 30 janvier 2011

Biographie de Cheb Douzi


Né à Koulouche (Maroc), d’une mère algérienne et d’un père marocain, Douzi a grandi, entouré de ses six sœurs et frères (dont l’un, Abdelkader, auteur - compositeur et chanteur de raï).

A l’âge de 3 ans, le petit Douzi fredonne déjà des chansons aux sonorités très aigues, ce qui lui permet de développer son organe vocal, au grand dam de sa mère qui tenait avant toute chose à ce qu’il fasse de brillantes études.

A 5 ans à peine, il interprète publiquement sa première chanson écrite par son frère Abdelkader, et intitulée « La lilharb », c'est-à-dire « Non à la guerre », lors des pré sélections pour l’enregistrement d’une émission de télévision à Rabat.
Le succès est immédiat.

En 1991, Douzi entre à l’école et d’amblé, ses professeurs remarquent en lui de nombreux talents dont celui de dessinateur.
Malgré cela, le petit prince n’a que ses études et surtout la musique dans la tête.
Et c’est donc en toute logique qu’il entre au conservatoire. Malheureusement, la rareté des moyens de transport pour s’y rendre depuis son village fait qu’il n’y reste pas longtemps.

« Aux âmes bien nées, la valeur n’attend point le nombre d’années».
Cette maxime s’applique parfaitement à Douzi, car dès 1993, au mois de mars, il participe dans le cadre de la « fête de la jeunesse », aux festivités organisées par la station radio de Oujda (Maroc), en collaboration avec l’alliance Franco- Marocaine « Ibn Khaldoun » et reçoit son premier diplôme de mérite pour son déjà immense talent, bien qu’il fut le plus jeune chanteur.

Dès lors, la machine est lancée et Douzi devient l’enfant prodige du raï .

En février 1994, il enregistre son premier album « Goulou Imumti tjini », ( Dites à maman de revenir). L’oeuvre sort dans les bacs en 1996 et remporte illico un vif succès, surtout chez les mères de famille.

Lorsqu’il n’est pas en déplacement pour des raisons professionnelles ( nombreux concerts à l’étranger), Douzi réside en Belgique avec ses parents et ses frères et sœurs ; et avec une dizaine d’albums à son actif, il porte actuellement la casquette de plus jeune chanteur de raï, doublée de celle du seul chanteur de raï qui le fait en français, arabe, anglais, turque, espagnol et hindi. Son palmarès est éloquent et ne cesse de s’agrandir. En voici quelques exemples d’une liste non exhaustive :
-Il a été longtemps classé numéro un ( 8 semaines) dans l’émission « Top 20 », sur BEUR FM (la radio n°1 de la musique raï en France), et a tenu la dragée haute face aux plus grands chanteurs de raï et de r’n’b en France..
-En plus de nombreux concerts dans de très prestigieuses salles à travers le monde, il a chanté lors du Bollywood week - end organisé par l’Indian Event en 2005.
-Il a enregistré un duo dans la compilation « Raï ’n’ b fever 2 ». Ce qui lui a valut un disque d’or et un autre de platine, remis par les majors COLUMBIA-SONY-BMG.
-Dans le domaine de la pub, Douzi a signé un contrat avec les firmes COCA-COLA et MAGGIE pour des publicités diffusées dans plusieurs chaînes arabes.
-Il a participé, dans le cadre humanitaire, à des concerts de charité pour venir en aide aux enfants orphelins et handicapés.
- La sensibilité de Douzi, ainsi que son respect et son amour d’autrui l’ont tout de suite poussé à accepter l’invitation à participer à « l’opération 0110 » en Belgique, dans le cadre de la vaste campagne de sensibilisation et de lutte contre le racisme et l’intolérance sous toutes ses formes.
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Biographie de Nass El Ghiwan

Au début de l'année 1970 cinq artistes du même quartier(Hay elmohamadi) à Casablanca la plus grand ville au Maroc,vont creés un groupe musical qui l'appelant Nass el ghiwane,qui va déclencher une des plus belles révolutions musicales au Maroc .
Ils s'appellent: Omar Sayed, Larbi Batma, Boujmaa, Alal Yaala, Abderhmane Paco.
Leur histoire
Nasse El ghiwane ne peuvent être confinés aux personnes qui formaient ce groupe mythique. La pratique des ghiwane est une coutume ancestrale qui conférait à des gens connus pour leur probité et leur modestie la faculté de décrire par le chant et la parole la vie quotidienne, les problèmes et entraves de leurs semblables. Ces troubadours, de douars en douars, transmettaient leur savoir par l'entremise de la poésie, du chant et du jeu théâtral.

Considérée comme révolutionnaire ou comme phénomène de société, la formation mythique que Martin Scorsese, le réalisateur americain, a décrite comme les Rolling Stones de l'Afrique continue à produire après presque 30 ans d'existence. Le groupe continue à émouvoir aussi bien les nostalgiques qu'une tranche appréciable des jeunes. Dignité , humilité, talent à l'état brut. Histoire d'un mythe.

Au début des années 60, un quartier de Casablanca, Hay Mohammadi, haut lieu de la résistance marocaine , enfantera les cinq garcons qui vont révolutionner le champ artistique marocain. Omar Sayed et Boujemâa -dit Boujemiî- habitaient Derb Moulay Cherif, Larbi Batma était issu du kariane Jdid, et cette proximité culturelle et affective a été le ciment de ce groupe. Ils ont débuté leur carrière dans la maison de jeunes du Hay non loin du café Essaâda que Larbi Batma évoque comme le fief de la formation dans son autobiographie "arrahil". Ils rejoigent ensuite la troupe de Tayeb Saddiki et introduisent dans son répertoire dramatique des chansons telle la mythique "qittati Essaghira".

L'idée de créer un groupe a germé dans l'esprit de Larbi Batma et de Boujemiî lors d'une tournée théâtrale en France dans une volonté de perpétuer ce que leurs ancêtres ont transmis de génération en génération. Le premier Show eut lieu à Casablanca dans le restaurant le Nautilus à Ain Diab. Mais la consécration aura lieu au théâtre Mohammed V à Rabat en 1971. Les spectateurs étaient ravis, car emportés par le rythme et enthousiasmés par des textes qui les touchaient directement. Tout le monde sentait cette opposition symbolique entre deux genres de chansons : l'une conventionnelle et statique, l'autre militante et prometteuse. Les nouvelles chansons de Nass El Ghiwane avaient pour titres : "Çiniya", "Ya bani l insân", "Ahl el hal".. Par son approche insolite, le groupe Nass El Ghiwane s'inscrivait d'emblée dans un mouvement de réaction contre la "chanson âsriya" qui languissait dans d'interminables plaintes d'amour et ennuyait par son caractère relativement figé ; et s'attache à créer un ton véhément en parfaite osmose avec les nouveaux textes.
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Biographie de Abdelhalim Hafez

Abdelhalim Hafez ou Abdel Halim Hafez (arabe: عبد الحليم حافظ), de son vrai nom Abdelhalim Chabana, (né le 21 juin 1929, mort le 30 mars 1977) était un acteur et un chanteur très populaire en Égypte et dans l'ensemble du monde arabe durant les années 50 jusqu'aux années 70. Surnommé "al andalib al asmar" (le rossignol brun) à cause de sa voix envoutante, il est considéré comme l'un des plus grands chanteurs arabes, si ce n'est le plus grand, étant donné que ses disques et cassettes sont les plus vendus (les chiffres de ses ventes dépassent ceux d'Oum Kalthoum). Les chansons d'Abdel Halim sont toujours diffusées sur les stations radios arabes, et beaucoup d'entre elles ont été reprises par des chanteurs contemporains.

Abdelhalim Hafez est né le 21 juin 1929 à Al-Hilwat, un village situé dans la province d'Ash Sharqiyah en Égypte.

Il est le quatrième enfant du cheikh Ali Ismaïl Shabana. Il avait deux frères, Ismaïl et Mohammed, et une sœoeur Aliah. Sa mère mourut en le mettant au monde, et son père mourut cinq ans après, le laissant orphelin. Il partit au Caire vivre avec son oncle et sa tante qui l'ont élevé. Abdelhalim se fait remarquer pour ses talents musicaux dès l'école primaire, où il impressionne son professeur de musique Mahmoud Hanafi. Son frère Ismaïl fut son premier professeur de chant. En 1940, à l'âge de 11 ans il part étudier la musique à l'institut arabe de musique au Caire où il se fait connaître en chantant des chansons de Mohammed Abdel Wahab. Là-bas, il apprend en particulier à jouer du hautbois, et il ressort diplômé de cette école de musique en 1946.

Il devient professeur de musique, mais accumule les absences préférant se concentrer sur ses chansons. Il se fait licencier par le ministère de l'éducation nationale en 1951.

Abdelhalim Hafez chante alors dans des clubs au Caire et connait un échec cuisant en se faisant huer et jeter des tomates en 1952 à Alexandrie par un public qui n'appréciait pas qu'il chante ses propres chansons. Il ne se fait vraiment connaitre que lorsque qu'il dut remplacer à la radio à la dernière minute le chanteur Karem Mahmoud.

Abdelhalim devient rapidement l'un des plus célèbres acteurs et chanteurs de sa génération. Contemporain de géants tels que Oum Kalthoum, Mohammed Abdel Wahab, Farid El Atrache pour ne citer que ceux-là, il s'est détaché d'eux en apportant un nouveau souffle pour le «tarab» et l'art de la chanson. Ainsi, on le voyait décontracté et souriant sur scène; il aimait s'amuser avec le public et jouer le chef d'orchestre. Cet amour de la scène et du public, rompant avec l'attitude crispée de ses concurrents, fut l'une des raisons de son exceptionnelle popularité. Ses performances scéniques et cinématographiques pleines de passion restent impressionnantes, car Abdelhalim souffrait continuellement; atteint de la bilharziose, il était aussi asthmatique et souffrait des séquelles d'une fracture a la jambe. Les mauvaises langues disaient qu'il utilisait sa maladie pour s'attirer la sympathie du public féminin; mais sa mort des suites de cette maladie fit taire ces accusations. Parmi ses inoubliables concerts, on note une prestation à l'Olympia de Paris en 1974. Sa dernière apparition sur scène remonte à mars 1976, et il est mort alors qu'il préparait l'interprétation de "Min ghir lih". Cette composition qu'il n'a pu interpréter sera chantée en son honneur par Abdelwahab en personne.

Ses principaux collaborateurs furent Mohamed el Mougy et Kamal Ettaouil (ses vieux amis), le géant Abdelwahab, et d'autres artistes tels que Baligh Hamdi, Mohamed Hamza ou le grand poète syrien Nizar Qabbani. Abdelwahab l'avait pris sous son aile, impressionné par la voix de son jeune concurrent; une grande amitié se liera entre lui et Abdelhalim, qui était aussi l'ami de Farid el Atrache. En revanche, le rossignol avait des conflits avec deux stars de la chanson arabe, Oum Kalthoum et Warda.

Abdelhalim était aussi un grand ami du président egyptien Gamal Abdel Nasser; il a connu le succès a l'époque de la révolution nassérienne, et faisait partie des chanteurs préférés du Président. Abdelhalim a interprété plusieurs chansons patriotiques et chantait lors des fêtes qui célébraient l'anniversaire de la révolution.

Abdel Halim ne s'est jamais marié, mais des rumeurs persistantes parlent d'un mariage secret avec l'actrice Souad Hosni qui aurait duré six ans. Les amis d'Abdel Halim et de Souad Hosni continuent toujours aujourd'hui de nier ce mariage. Souad se suicide le 21 juin 2001, à l'anniversaire de décès d'Abdel Halim.

Quand il était jeune, il est tombé amoureux d'une jeune fille avec laquelle il voulait se marier, mais les parents n'ont pas donné leur accord. Quatre ans après, les parents ont donné leur permission pour le mariage, mais elle mourut d'une maladie juste avant le mariage. Abdel Halim ne s'en est jamais remis, et il a consacré ses plus tristes chansons à cette femme, dont Fi Youm, Fi Shahr, Fi Sana et Qariat el-Fingan.

Il meurt le 30 mars 1977 au King's College Hospital de Londres, des suites d'une bilharziose qui l'a affecté dès 1940 après une baignade dans le Nil, et dont il souffrira chroniquement à partir de 1955. Des milliers de personnes ont assisté à son enterrement au Caire, ce fut les plus grandes funérailles d'Égypte après celles du président Nasser et de la chanteuse Oum Khaltoum. Quatre femmes se sont suicidées à l'annonce de sa mort.

Le chanteur Jay-Z reprend en 1999 la musique de la chanson Khosara pour sa chanson Big Pimpin. En 2006 sort un film dans lequel Ahmed Zaki incarne le rôle de son ami Halim; Après son décès d'un cancer pendant le tournage en 2005, c'est son fils qui finira le tournage. La chaine MBC a, elle, diffusé pendant le mois de ramadan 2006 un feuilleton qui retrace la vie de cette légende. C'est peu dire la popularité et l'intérêt que suscite Abdelhalim, 30 ans après sa mort prématurée qui avait plongé dans la tristesse des miliers de fans.

Ses chansons les plus célèbres sont "zay el hawa", "gana el hawa", "ahwak", "fatet ganbina", "sawah", "bilomoni leih", "nebtedi mnin el hikaya" ou encore l'immense "qariat el fingan" (N.Qabbani et M.Mougy). Cette chanson fait parler une sorte de voyante, qui s'adresse à un jeune homme, lui parlant de sa vie, de sa bien aimée qu'il cherchera toute sa vie mais qu'il ne trouvera jamais. Cet ultime et très célèbre succès de Halim ,interprété en 1976, illustre le tragique destin du rossignol.
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Biographie de Reda Taliani

Tamni Reda alias Reda Taliani est un chanteur et un musicien de raï algérien né en 1980 à El-Biar, une commune de la ville d'Alger. Aujourd'hui, il habite à Aubagne (Bouches-du-Rhône), près de Marseille

A l'âge de 5 ans, il poursuit une formation musicale au conservatoire de la musique arabo-andalouse de Koléa où il se met à l'étude de la mandoline et à d'autres instruments de musique.

Reda Taliani débute sa carrière musicale dans la ville El Eulma en Algérie avec le producteur ISSAME de la production Eleulma phone avec qui il collabore pendant 4 ans, pour changer ensuite de producteur (Dounia production) et devient l'un des meilleurs chanteur du raï. Reda Taliani est un des chanteurs algérien contemporain le plus adulé des pays du Maghreb.

Les chanteurs et musiciens qui l'influencent le plus sont Cheb Khaled, Sahraoui, Georges Wassouf, Santana, Bob Marley, Alpha Blondy qui sont ses chanteurs de référence. Il suit l'influence de la modernité de la chanson algérienne et du raï qu'il considère comme très riche dans sa diversité.

La musique de Reda Taliani allie harmonieusement chaabi, raï et d'autres styles musicaux traditionnels du Maghreb, dans plusieurs de ses chansons il décrit la triste réalité des jeunes en Algérie. Ses chansons expriment des textes fort au point où certains polémistes en mal de critiques qualifient d'excessifs et menant au suicide des jeunes certaines de ces chansons.
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lundi 10 janvier 2011

Biographie de Majda Al Roumi

Née en 1956 à Kfarshima au Liban, Majda El Roumi (en arabe: ماجدة الرومي‎) est la fille de Halim El Roumi, musicien libanais et compositeur à succès. C'est donc bercée de musique que la jeune femme a grandi auprès de ses deux sœurs Maha et Mouna ainsi que son frère Awad. Ayant vécu dans un tel environnement, Majda Al Roumi s'est très tôt intéressée à la musique et devint rapidement fan des grands artistes de l'époque, tels que Fairouz, Oum Kalsoum et Mohamed Abdelwahab. Naturellement talentueuse, sa magnifique voix charme plus d'une personne autour d'elle et plus particulièrement son cousin Raymond Safadi qui, fasciné par la voix de la jeune Majida, lui assure un succès immense si elle se décidait à poursuivre une carrière dans la musique.

Son père, en revanche, évoluant lui même dans le domaine, s'oppose farouchement à ce que sa fille devienne chanteuse.

Malgré l'interdiction de son père de participer à l'émission de talent Studio El Fan, Magida, avec l'aide de son cousin, rejoint la compétition et finit en première position, décrochant la médaille d'or après avoir littéralement ébloui le jury avec son interprétation de Ya Toyour, Ana Albi Dalili, et Layali El Ouns Fi Vienna.

Après cette première victoire, Majida El Roumi en décroche une autre d'une toute autre nature; son père lui accorde sa bénédiction à condition qu'elle ne néglige pas ses études supérieures. Et c'est en 1975, malgré la guerre qui fait rage au Liban, que Majda obtient sa licence en Littérature Arabe de l'université Libanaise.

En Septembre 1977, Majda épouse Antoine Dfouni qui devient alors son manager. Leur union durera jusqu'à leur divorce en 2006 et il en résultera deux filles: Hala et Nour.

Majida El Roumi a toujours été une chanteuse engagée, chantant pour des causes patriotiques notamment pour la paix dans le Liban, son tout premier titre « 3am Ba7lamak Ya 7ilm Ya Libnan » (chanson écrite par le poète Said Akl et composée par Elias El Rahbani) en témoigne d’ailleurs. La chanson offre ainsi un aperçu de la voix d'opéra de la jeune femme.

Au fil des ans, Magida a chanté énormément de chansons condamnant la guerre aussi bien dans le Liban qu’en Palestine, prônant la paix, la renaissance, l’union de la nation, on notera au passage l’inoubliable Beirut, Set Eddounia du grand poète Nizar Qabani, Saqata Al Qina du grand maître Mahmoud Darwich, 9ana qui condamne les massacres israéliens, pour ne citer que celles là dans un répertoire bien rempli.

Mais Magida El Roumi n’est pas uniquement une chanteuse patriotique, elle est d’ailleurs beaucoup plus connue pour ses succès dans la chanson orientale. Sa carrière a réellement décollé en 1991 avec la célébrissime Kalimat du grand poète Nizar Qabani, qui reste jusqu’à ce jour son plus grand succès et son emblème dans le monde arabe entier. En 1994, Majda Roumi sort l’album « Ib7at 3anni » toujours dans le même registre musical que « Kalimat », cet album rencontra le même succès que le précédent notamment avec des chansons comme « Maa Al Jarida », « Koun Sadi9i » ou encore « Sa9ata Al 9ina3 ».

Au cours de sa carrière Majda El Roumi a sorti nombre d’albums dans le registre oriental, on en citera « Rassael », « O7ebbok wa ba3d », « Dawy ya amar »… et enregistré plusieurs chansons dans le même acabit.

Néanmoins, affectée par la maladie de sa sœur Maha atteinte d’un cancer et la mort de celle-ci, elle s’oriente durant quelques années à un autre registre et enregistre des albums de chant religieux « Cithare du ciel », « Erhamni ya Allah ».

Il faudra attendre l’année 2006 pour noter le retour d’une Majida toujours aussi innovante avec l’album « E3tazalt El Gharam » qui connut un succès fulgurant. L’album est une collaboration avec entre autres le chanteur/compositeur Marwan Khoury.

De 2007 à 2010 la talentueuse diva n’a pas sorti de nouvel album mais a enregistré un certain nombre de chansons, certaines d’ailleurs écrites par ses propres soins, d’autres par de grands poètes comme la chanson « Azanabi9 Albaida2 » de Mahmoud Darwich.

Au cours de sa carrière, Majda Al Roumi a régulièrement participé aux plus importants festivals du monde arabe comme celui de Jarash, Beiteddine, Carthage, Bosra, La maison égyptienne de l’opéra, Le Festival des musiques sacrées de Fès ou encore Mawazine. Elle s’est aussi produite dans les plus prestigieux Concert hall du monde entier : à Paris au « Palais des congrès » et à « L’Olympia », à New York au « Avery Fisher Hall » du Lincoln Center, « Carnegie Hall » et « Hunter College », au Michigan au « Fox Theatre », à Montréal à « La place des arts », à Londres au « Royal Albert Hall » …

Magida a participé à la cérémonie d’ouverture de la 15ème édition des jeux asiatiques de DOHA en 2006, avec la chanson « Light The Day » duo avec la star internationale de l’opéra José Carreras.

Elle a aussi inauguré « les jeux olympiques de la francophonie » en 2009 à Beirut auprès de Youssou N’Dour avec la chanson « Nous sommes les amis du monde ».

Majida Al Roumi s’est toujours distinguée par le choix de ses collaborateurs, elle a toujours chanté les paroles de grands poètes, collaboré avec de grands compositeurs à l’instar de ses prestigieux prédécesseurs Fairuz, Oum Kalsoum ou Abdelhalim Hafez, misant sur la qualité et non sur la quantité d’albums et de chansons. C’est pourquoi cette grande dame a su se constituer une image bien à elle et briller dans le ciel du « tarab » à côté des grands de la chanson arabe. Magida est aujourd’hui une idole et une icône dans l’ensemble du monde arabe, considérée par tous les mélomanes comme étant la dernière diva digne de ce nom. Magida a toujours refusé tous les titres qu’on a voulu lui donner disant que « Magida Al Roumi » suffit.

A cause de son talent, de son engagement, de ses actes patriotiques, Majida Roumi a été désignée en 2001 comme Ambassadrice d’honneur de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) pour la lutte contre la famine dans le monde arabe.
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dimanche 2 janvier 2011

Biographie de Shirine Abdelwahab

Shirine Abdul Wahhab, (en arabe : شيرين عبد الوهاب) est une chanteuse et actrice égyptienne, née le 10 Octobre 1980 au Caire et qui a grandi dans le petit quartier de Kaleafa.

Issue d'une famille pauvre, elle rejoint néanmoins le prestigieux institut de la musique arabe qui fait partie de la Maison de l'Opéra Égyptienne et en ressort diplômée en musique.

Shirine Abdulwahab enregistre en 2002 la chanson « Ah Ya Leil » en duo avec l'artiste Tamer Hosni et débute de ce fait sa carrière artistique.

« Sabri Alil » est son deuxième titre qui trouve rapidement le succès grâce à son clip vidéo qui annonce la jeune femme comme une artiste rebelle. Cette réputation, Shirine Abdulwahab ne fera que la confirmer davantage avec son look et les thèmes de ses chansons. Des titres comme « Garh Tani », « Mish Hafdhal », « Ana Mish Beta'it El Kalam Dah » ou encore le duo qu'elle enregistre avec l'artiste libanais Fadel Shaker titré « El Am El Guedid » la positionnent au rang de superstar au Moyen-Orient et Shirine, afin d'assurer toujours le meilleur pour ses loyaux fans, collabore régulièrement avec les auteurs et compositeurs les plus en vogue.

En 2007, Shirine Abdulwahab épouse le distributeur de musique Mohammad Mustafa devant leurs familles et amis mais aussi des célébrités telles qu'Assala Nasri, Tareq Al Arian, Menna Shalabi, et Hani Rushdi. La même année, peu avant de tomber enceinte, elle participe au film égyptien « Tifa et Tuma » pour son premier rôle au cinéma.

La même année, Shirine enregistre un duo avec l'artiste Hani Shaker, « Qalbi Leek » (Mon coeur est à toi) qui se trouve sur l'album du chanteur.

Après avoir dédié une chanson au Liban titrée « Lebnan Fel Alb », « Ma Sherebtesh Men Nilha » sort en 2008 et le public découvre ce titre sur l'émission égyptienne populaire « El Beit Beitak » pour la première fois. Cette chanson, Shirine Abdulwahab la dédie à son pays natal qu'est l'Égypte.

A l'occasion de la fête des mères de l'année 2009, Shirine offre le titre « Bahibik Ya Omi » (Je t'aime, maman) à toutes les mères du monde arabe. Quelques mois plus tard, en Juillet, elle sort « Habeat », album très attendu par le public.

Sur la couverture de l'opus, Shirine Abdulwahab pose en Déesse de l'antiquité grecque, signalant ainsi à tous que son influence ne fait que grandir et s'étendre encore plus dans le monde de la musique arabe.
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